SOMMEIL : Quelle est la durée d’une bonne nuit

Posté par: Emma Décoratrice Dans: GUIDES Le: lundi 1 février 2021

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Combien d'heures faut-il dormir selon son âge ?

Chacun a son propre rythme de sommeil

Nous sommes des milliards d’individus, tous différents. Chacun a des besoins de sommeil propres liés à son activité et à son métabolisme.

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Dites-moi comment vous dormez et vous saurez quel dormeur vous êtes !


Les agences de santé recommandent de dormir 8 heures pour être en forme.

Or, la population étant aussi hétérogène que les habitudes en matière de sommeil, combien sommes-nous à dormir réellement huit heures par nuit ?

Les jeunes enfants, par exemple, ont un besoin de sommeil important.

En effet, ils peuvent dormir pendant dix à douze heures d’affilée.

Certains écoliers ont toutefois du mal à trouver le sommeil ou à s’endormir pour une nuit complète dans sa chambre d'enfant.

Cela a des conséquences immédiates sur leur attention en classe le jour suivant.



Parlons du sommeil des enfants

Selon la science, jusqu’à l’âge de 2 ans, un bébé dort de onze à quatorze heures par jour.

En maternelle, un enfant continue à avoir besoin de dix à treize heures de sommeil par jour, sieste incluse.

A l’école primaire, de 6 à 13 ans, la durée de sommeil reste assez longue pour se situer dans une fourchette de neuf à onze heures de sommeil.

De 14 à 17 ans, tout adolescent devrait dormir de huit à dix heures par nuit.


 
Parlons du sommeil des adolescents

Les adolescents ont la réputation d’être de gros dormeurs qui se couchent tard et peinent à se lever le matin.

Sans généraliser, il est vrai que le travail scolaire et les réseaux sociaux maintiennent les juniors éveillés tardivement.

Cependant, le corps d’un adolescent a besoin de repos pour assurer sa croissance.

En effet, quand un jeune dort, son organisme génère l’hormone qui permet sa croissance. Cette hormone permet également aux cellules corporelles de se régénérer. Ce processus physiologique est naturel et se produit pendant la phase de sommeil profond. Il se met en place uniquement quand le corps est au repos. Il est donc facile de comprendre que réduire le temps de récupération du corps, c’est altérer son fonctionnement global.

Concrètement, les filles grandissent jusqu’à l’âge de 18 à 19 ans. Les garçons terminent leur croissance à l’âge de 21 ans en moyenne, mais cela peut aller jusqu’à leur 25 ans.

Votre junior est donc en phase de croissance tout le temps de sa scolarité. Il est donc important pour l'ado de dormir le bon compte d’heures durant cette période.

Un calcul rapide nous indique que, dans l’absolu, l’extinction des feux devrait intervenir au plus tard à 22 heures dans la chambre d’ado (pour les kids se levant vers 6h-6h30).


Parlons du sommeil des adultes

Les scientifiques affirment que, pour qu’un adulte passe une bonne nuit, la durée du sommeil doit être de 8 heures. Et oui, pas moins que le minimal pour les adolescents.

Cependant, certains se contentent de nuit de six heures de sommeil quand les gros dormeurs peuvent pousser jusqu’à dormir dix à douze heures chaque nuit.

Chaque être fonctionne à son rythme.

A l’âge adulte, le travail comme les obligations familiales peuvent influencer l’heure du coucher.

L’essentiel est d’être attentif à vos besoins et d’essayer de respecter vos rythmes de sommeil. En effet, il est tentant de compenser le manque de sommeil de la semaine par un week-end de grasses matinées, alors que ce qui n’a pas été dormi est définitivement perdu.

Comme pour les jeunes, les recommandations sont de vous coucher à une heure régulière.

Pour cela, il vous faut maintenir une activité normale dans la journée pour faciliter l’endormissement au moment de vous glisser sous les draps.


Comment reconnaître que son enfant manque de sommeil ?

Irritabilité, agitation, manque de concentration sont les premiers signes qui peuvent vous alerter sur la qualité du sommeil ou la quantité d’heures de sommeil de l’enfant.

C’est pourquoi Kolorados vous recommande de mettre en place des rituels pour aider l’enfant à se coucher et passer une bonne nuit.

Ainsi, naturellement, sans stresser un enfant qui a peur du noir ou a la hantise de se retrouver seul dans sa chambre, ces quelques habitudes préparent à l’endormissement sans formuler la phrase ‘il est l’heure d’aller au lit’.

Bien sûr, il va de soi qu’il n’y a pas d’écran à disposition dans la chambre d’enfant à l’heure du coucher.

Tout d’abord, libérez le lit de tout ce qui peut distraire.

Replacez pour la nuit, l’oreiller, le drap de dessous et la housse de couette si le lit est défait.

Installez-vous avec lui quelques minutes pour lire une histoire, papoter doucement de choses agréables, disposer doudous et autres compagnons, faire un câlin ou un massage qui l’aide à lâcher prise.

Le moment venu, faites-lui un dernier bisou, et hop, extinction des lumières et luminaires, puis le parent s’éclipse de la chambre en fermant la porte.

Ainsi, l’enfant assimile la routine du soir ce qui est excellent pour bénéficier d’une nuit complète et reposante.

Comment compenser le manque de sommeil ?

Le sommeil en retard ne se rattrapant pas, comment faire pour éviter le contrecoup d’une nuit blanche ?

Pour palier au coup de mou dans la journée, après une nuit sans sommeil, vous pouvez pratiquer la micro-sieste sur le temps du déjeuner ou, si vous en avez le temps, entre deux rendez-vous.

Cette sieste rapide vous permet de lâcher-prise en moins de quinze minutes en vous boostant pour le reste de la journée.

Accordez-vous une pause de courte durée. Par essence, une sieste est un sommeil bref, un sommeil éphémère. Dans les faits, à peine arrivé dans les bras de Morphée, il est déjà temps de vous éveiller !

Quel est la durée de l’assoupissement idéal ?

15 à 20 minutes de repos.

Au-delà de 30 minutes, vous rentrez dans un sommeil plus profond duquel il est plus compliqué d'émerger, un sommeil qui vous rendrait groggy pour l'après-midi, alors que vous recherchez une récupération qui relance votre organisme.

En résumé, la micro-sieste vous invite à une somnolence qui correspond à la baisse d’attention de la mi-journée.

Si vous travaillez en décalé, une sieste tardive, vers 17 ou 18 heures peut vous requinquer et vous aider à assurer votre poste de nuit. Dans un autre cas de figure, une sieste en fin de journée risque de compromettre toute possibilité d’endormissement de bonne heure.

Dans la pratique, installez-vous confortablement, à l’abri des regards, dans un lieu où vous ne serez pas dérangé. Cela peut être une salle de détente au travail, assis sur le siège incliné de votre véhicule de fonction, sur le balcon ou la terrasse un jour de home-office.
Si vous avez peur de vous endormir pour trop longtemps, programmez-vous une alarme qui vous réveillera progressivement en douceur.
Pour ne pas avoir froid en hiver, ou un torticolis parce que vous vous êtes assoupi en vrac, glissez un plaid ou un mini cale-tête dans un sac que vous laissez dans votre voiture ou un tiroir du bureau…
Organisez-vous en amont pour profitez de cet instant hors du temps sans que cela vous pose un souci logistique, le but étant justement de vous procurer l’énergie nécessaire à poursuivre efficacement le fil de votre journée.

Une fois que vous êtes prêt, fermez les yeux.
Détendez-vous.
Ne pensez à rien. Laissez agir...



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comment-faire-une-micro-sieste-ressourcante

Emma vous partage ses astuces pour réussir sa micro-sieste

Je suis une adepte de la micro-sieste.

« Mes phases de micro sommeil se déroulaient dans ma voiture sur le temps de pause de midi.
15 minutes pour moi, avec moi. Un véritable délice !
Je me choisissais mon lieu de pause en fonction de la météo et de mon humeur du jour.
Souvent la luminosité extérieure était intense, alors, avant la sieste, je mettais mes lunettes de soleil ce qui assombrissait l’environnement. C’était comme le voilage d’une fenêtre. De plus, je trouvais sympa de ne pas montrer mes yeux fermés, ou dévoiler que, malgré le siège légèrement incliné, je roupillais...
Mon corps était tellement habitué à s’accorder cette micro-sieste, qu'aucun somme ne se prolongea au-delà du délai prévu. Ainsi, je peux m'endormir un peu n'importe où.
L’hiver, avant de quitter la maison, je me préparais un thermos d’eau chaude. J’étais bien contente de me réchauffer d’un mug de thé après mon repas froid. Cela m’invitait également à me détendre avant de retourner au bureau. »

...

« C'est Martine, mon professeur d'économie au lycée, qui un jour a évoqué ses micro-siestes.
Elle avait quatre enfants et un emploi du temps bien rempli...
Impossible de vous relater le contexte qui amena Martine à parler de cela en cours d'éco [je ne m'en souviens plus], mais l'image que je me suis faite du tableau qu'elle brossa, restera gravée en ma mémoire pour toujours... Avec une pointe d'humour, je vous l'accorde !
Cette enseignante s'installait toujours sur le même fauteuil du salon pour faire sa micro-sieste. Sur une table d'appoint à ses côté elle posait une vieille casserole. Dans sa main, elle tenait un couvert en métal. Elle positionnait son bras de sorte que lorsque arrivait le moment du relâchement, vous savez, ce soubresaut qui vous secoue juste avant le premier sommeil, le couvert tombe dans le récipient dans un tel fracas qu'elle ne pouvait que se réveiller !
L'expérience lui avait appris qu'il ne fallait surtout pas prolonger l'instant, mais vite se bouger pour conserver l'effet de ce boost !
En forme, elle enchaînait sur sa journée ! »

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Article publié le : 01/02/2021

Publication mise à jour le : 24/11/2021

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